Les Big Data au service des entreprises (3/3) – Gouvernance

&Developer&Applications&Performance Tools&Shark 1Le big data doit être suivi d’actions et s’appuyer sur une gouvernance

NOTE : Cet article est la suite de « Les Big Data au service des entreprises (2/3) – Des défis« 

En fin de compte, le big data concerne des données et des informations. Si on ne les traite pas correctement, le résultat sera piteux. Si on ne les interprète pas bien, le résultat sera mauvais. Si on se les fait voler, on ira au tribunal. Si on ne les protège pas bien ou qu’on les rends trop facilement accessibles ou interprétables, on ira au tribunal. Si on n’agit pas, ces données ne sont qu’un coût. Si on ne gère pas le cycle de vie des anciennes données structurées, mais aussi des nouvelles, on peut se trouver hors la loi au regard de certaines obligations réglementaires, variables selon chaque pays !

Autrement dit, le big data n’est utile que s’il est suivi d’action. Il est d’autant plus  efficace et efficient qu’il est épaulé par une Gouvernance du flux Information.

Avec plus de puissance et de moyens viennent plus de responsabilités et d’éthique, s’il devient possible d’identifier la majorité d’entre nous d’après les traces digitales de nos appareils ou de nos saisies, il nous faut aussi concevoir les moyens de défense.

La réglementation, les lois concrétisent le minimum d’éthique : « Tu ne voleras point ! ». Le big data nous incite à aller bien au-delà, ne serait-ce que par précaution. Deux raisons économiques justifient cette approche :

  1. Tout d’abord certaines lois pourront avoir un effet rétroactif lorsque les effets délétères d’abus seront constatés a posteriori. De surcroît, pour réglementer la mobilité de l’information, les états se rapprochent et les alignements se feront probablement au plus haut. Traditionnellement l’UE est en pointe au niveau mondial
  2. Par ailleurs, nous voyons déjà que les nouvelles générations sont sensibles commercialement aux arguments éthiques.

L’exemple archétypique, c’est PRISM, l’espionnage mondial des traces digitales par la NSA. C’est vrai que la NSA ne surveille que des métadonnées (qui appelle quoi et quand pendant combien de temps ; qui écrit à qui etc.). Néanmoins cela suffit à identifier avec un haut degré de fiabilité de qui il s’agit. Son réseau le trahit. La durée et la fréquence des communications traduisent leur importance. Il est aisé ensuite de focaliser les efforts de surveillance et de les renforcer.

Et si ce n’était pas seulement les métadonnées qui étaient analysées ?

Ainsi, le big data met des questions anciennes sur le tapis parce que le big data est aussi porteur de possibilités et de risques qui n’étaient pas possibles précédemment.

Récapitulatif de la série d’articles :

  • Retour aux sources : De l’importance des informations
  • Le big data permet de résoudre des défis actuels.
  • Le big data doit être suivi d’actions et s’appuyer sur une gouvernance

Le sujet vous intéresse, vous souhaitez le travailler avec une approche globale et transverse, venez nous retrouver dans le groupe Associer le Big Data et la Gouvernance de l’information de la communauté GouvInfo.  Grégory Maubon et moi même vous attendons !

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