Le DPO un acteur clé de la valorisation et de la gouvernance

Jamais aucune règlementation n’a été autant moteur que le RGPD pour la gouvernance de l’information. Son impact a été sociétal au niveau public, et organisationnel au niveau des entreprises. Ainsi le nouveau rôle de DPO, pourtant encore mal compris, a subi une évolution fulgurante en quelques années. D’un rôle réglementaire et protectionniste des actifs « personnels » de l’entreprise, il devient le cœur même d’un dispositif de gouvernance associant la protection et la valorisation de ces données personnelles. Il ne reste plus qu’un pas pour que ce DPO intègre aussi les autres informations de l’entreprise.

Un enjeu pour les états, les entreprises et les citoyens…

La gouvernance de l’information n’est pas une discipline de placard, c’est un des enjeux majeurs de toute organisation de ce XXIème siècle. Elle est au centre de la régulation, au centre des problèmes de cybersécurité, au centre des dérives autour de nos données personnelles autant qu’autour des messages d’influence qui peuvent faire prendre à des états et des entreprises des directions inattendues et potentiellement catastrophiques.

Une responsabilité partagée pour une nouvelle culture informationnelle

En dehors du fait que la gouvernance de l’information soit une organisation avant tout, suivi de méthodes puis d’outil, c’est surtout un moyen de grandir la culture de l’entreprise en développant la responsabilisation de ses acteurs. Cet actif informationnel s’immisce dans tous les coins de l’entreprise. L’ensemble des membres de l’entreprise sont responsables du bon usage qu’ils peuvent en faire. Encore faut-il qu’ils aient des référentiels de conduite que seule une gouvernance informationnelle peut apporter.